Citations correspondant à « rasant » : 11 citations trouvées dans le Littré
Citation |
Auteur |
Œuvre |
Entrée |
Je les y menai en rasant la muraille |
MARIVAUX
|
Pays. parv. 5e part. |
raser |
Et, comblant les vallons et rasant les coteaux. D'un sol heureux formait d'insipides plateaux |
DELILLE
|
Jardins, I |
coteau |
Sur l'herbe tendre elles formaient leurs pas, Rasant la terre et ne la touchant pas |
VOLTAIRE
|
Ce qui plaît, etc. |
raser |
D'abord un bruit léger rasant le sol de la terre comme l'hirondelle avant l'orage |
BEAUMARCHAIS
|
Barb. de Sév. II, 8 |
raser |
Son vol [du martin-pêcheur] est rapide et filé ; il suit ordinairement les contours des ruisseaux en rasant la surface de l'eau |
BUFFON
|
Ois. t. XIII, p. 254 |
filé, ée [1] |
Un oiseau de vol court et rasant les rivages ne peut avoir fourni la traversée du vaste océan Atlantique |
BUFFON
|
Ois. t. XIII, p. 274 |
fournir |
Elle eût, des jeunes blés rasant les verts tapis, Sans plier leur sommet, couru sur les épis |
DELILLE
|
Énéide, VII |
courir |
[Mercure] Vient, rasant le bord lybien, Fondre où le prince phrygien, Avec Didon d'amour ravie, Menait une fort laide vie |
SCARRON
|
Virg. IV |
raser |
D'abord un bruit léger [une calomnie], rasant le sol de la terre, comme l'hirondelle avant l'orage, pianissimo murmure et file et sème en courant le trait empoisonné |
BEAUMARCHAIS
|
Barb. de Sév. II, 8 |
pianissimo |
Je vais rasant de ville en ville |
BEAUMARCHAIS
|
Mar. de Figaro, v, 3 |
ville |
La calomnie ! Monsieur, vous ne savez guère ce que vous dédaignez ; j'ai vu les plus honnêtes gens près d'en être accablés ; croyez qu'il n'y a pas de plate méchanceté, pas d'horreurs, pas de conte absurde qu'on ne fasse adopter aux oisifs d'une grande ville, en s'y prenant bien.... D'abord un bruit léger, rasant le sol comme une hirondelle avant l'orage.... telle bouche le recueille, et, piano, piano, vous le glisse en l'oreille adroitement ; le mal est fait : il germe, il rampe, il chemine, et, rinforzando, de bouche en bouche, il va le diable ; puis tout à coup, ne sais comment, vous voyez la calomnie se dresser, siffler, s'enfler, grandir à vue d'oeil ; elle s'élance, étend son vol, tourbillonne, enveloppe, arrache, entraîne, éclate et tonne, et devient un cri général, un crescendo public, un chorus universel de haine et de proscription |
BEAUMARCHAIS
|
Barbier de Sév. II, 8 |
calomnie |